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This paper studies the descriptional complexity of (i) sequences over a finite alphabet ; and (ii) subsets of (the natural numbers). If is a sequence over a finite alphabet , then we define the -automaticity of , to be the smallest possible number of states in any deterministic finite automaton that, for all with , takes expressed in base as input and computes . We give examples of sequences that have high automaticity in all bases ; for example, we show that the characteristic sequence of the primes has -automaticity for all , thus making quantitative the classical theorem of Minsky and Papert that the set of primes expressed in base is not regular. We give examples of sequences with low automaticity in all bases , and low automaticity in some bases and high in others. We also obtain bounds on the automaticity of certain sequences that are fixed points of homomorphisms, such as the Fibonacci and Thue-Morse infinite words. Finally, we define a related concept called diversity and give examples of sequences with high diversity.
Dans cet article nous étudions la complexité de la description (i) de suites sur un alphabet fini et (ii) de sous-ensembles de l’ensemble N des entiers naturels. Soit une suite sur un alphabet fini . Nous définissons la -automaticité de s, notée , comme le plus petit nombre possible d’états d’un automate déterministe qui, pour tout tel que , prend l’expression de en base comme entrée et calcule . Nous donnons des exemples de suites qui ont une grande automaticité dans toutes les bases ; par exemple nous montrons que la -automaticité de la fonction caractéristique des nombres premiers satisfait pour tout , rendant ainsi quantitatif le théorème classique de Minsky et Papert suivant lequel l’ensemble des nombres premiers exprimés en base n’est pas régulier. Nous donnons des exemples de suites dont la -automaticité est petite dans toute base, ainsi que des exemples de suites dont la -automaticité est petite dans certaines bases et grande dans d’autres. Nous obtenons aussi des bornes pour l’automaticité de certaines suites qui sont des points fixes d’homomorphismes, par exemple les mots infinis de Fibonacci et de Thue-Morse. Enfin nous définissons un concept voisin, appelé diversité, et nous donnons des exemples de suites ayant une diversité élevée.
@article{JTNB_1996__8_2_347_0, author = {Shallit, Jeffrey}, title = {Automaticity {IV} : sequences, sets, and diversity}, journal = {Journal de th\'eorie des nombres de Bordeaux}, pages = {347--367}, publisher = {Universit\'e Bordeaux I}, volume = {8}, number = {2}, year = {1996}, mrnumber = {1438474}, zbl = {0876.11010}, language = {en}, url = {http://geodesic.mathdoc.fr/item/JTNB_1996__8_2_347_0/} }
TY - JOUR AU - Shallit, Jeffrey TI - Automaticity IV : sequences, sets, and diversity JO - Journal de théorie des nombres de Bordeaux PY - 1996 SP - 347 EP - 367 VL - 8 IS - 2 PB - Université Bordeaux I UR - http://geodesic.mathdoc.fr/item/JTNB_1996__8_2_347_0/ LA - en ID - JTNB_1996__8_2_347_0 ER -
Shallit, Jeffrey. Automaticity IV : sequences, sets, and diversity. Journal de théorie des nombres de Bordeaux, Tome 8 (1996) no. 2, pp. 347-367. http://geodesic.mathdoc.fr/item/JTNB_1996__8_2_347_0/